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INDIANA JONES ET LE CADRAN DE LA DESTINÉE

❤️❤️❤️

Affiche film

Ce cinquième film était censé offrir une conclusion à l’un des héros les plus emblématiques du cinéma et surtout faire oublier cette horrible purge du crâne de cristal…

Et si on doit bien reconnaitre une chose au film, c’est qu’il respecte la trilogie originale et ses codes.
On retrouvera donc la quête d’une relique magique, des temples, des énigmes, des nazis, de l’humour et autres scènes d’actions…
On retrouvera aussi les invraisemblances scénaristiques et autres scènes WTF, qui même si elles passent moins bien aujourd’hui, ont toujours fait partie de la licence (On en parle du temple maudit et d’Indy qui saute d’un avion dans un bateau pneumatique ?)

Le film s’ouvre sur une scène assez impressionnante rappelant les heures de gloire des premiers films.
D’ailleurs, même si le film use du fan service, il n’est jamais putassié et finalement amené à petites doses, comme par exemple dans une scène finale des plus touchantes.

Le film a la bonne idée de placer son intrigue en 1969, au moment où l’homme vient de poser le pied sur la lune et la population a le regard vers le futur. A l’opposé de notre héros qui a consacré sa vie à comprendre le passé et prend sa retraite. Ça apporte pas mal de nostalgie et quelques moments d’émotions, avec cet Indy usé, plein de doutes et autres regrets sur sa vie et ses choix.

On aurait pu avoir un doute sur la capacité d’Harrison à reprendre le rôle à 80 ans, mais il s’en sort très bien. Il est aidé par un montage judicieux dont les cuts permettent d’estomper le fait qu’il n’a plus la même forme. Dans le même esprit, le film cumulera les courses poursuites où notre héros enchainera à peu près tous les modes de transports imaginables (Ces scènes sont d’ailleurs les meilleurs moments du film).
Il est accompagné d’une Phoebe Waller-Bridge qui est surement la meilleure chose du film et leur relation est une grande réussite.

Par contre, pour ce qui est de Mikkelsen, sa classe et son jeu ne sont pas aidé par l’écriture caricaturale de son personnage, qui comme les autres méchants du film sont anecdotiques…

Le film est un donc plutôt une bonne surprise et un bon divertissement, mais il n’arrive jamais à atteindre le niveau des trois premiers. Il manque d’ampleur dans ses scènes d’action ou bien de plans iconiques.
Mais surtout le film est long et j’ai senti passer les 2h34. Et surtout il s’essouffle au fils des scènes.
L’ouverture est magistrale, comme le passage au Maroc, puis bizarrement, petit à petit j’ai eu l’impression que le film nous a tout offert dans sa première heure. Sans parler de ce passage aquatique aussi illisible que visuellement déguelasse…
Quant au climax, il faut réussir à l’accepter, mais je dois avouer que ça va un peu loin pour moi.

Bref, un divertissement honorable qui réussit à faire oublier l’opus précédent, mais qui ne marquera pas l’histoire comme la trilogie initiale…

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