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LA PLANÈTE DES SINGES : LE NOUVEAU ROYAUME

❤️❤️💛

Affiche film

À l’annonce du projet, j’étais assez dubitatif sur l’utilité de faire une suite, car la trilogie précédente est une des rares licences des années 2000 que je trouve maitrisée de bout en bout, avec notamment un dernier épisode frôlant la perfection…
Mais le film à la bonne idée de ne pas être une suite directe, et de placer son action plusieurs génération plus tard, et son titre nous proposait d’ailleurs un nouveau départ…

Le film a pour lui d’être visuellement sidérant. Les singes n’ont jamais été aussi criants de vérité avec des expressions faciales bluffantes. De même, le travail sur les décors est impressionnant et propose des plans post apocalyptiques du plus bel effet.
A quelques détails près, les effets numériques sont parfaitement intégrés et on est loin de la bouillie visuelle que propose la majorité des blockbusters actuels.
Bref, il y a un grand soin apporté au visuel, et on en prend plein les yeux.

Même si César ne sera plus présent, son aura sera continuellement présente, en devenant un symbole christique, qui sera le thème central du film.
Ce nouvel opus offre aussi de nombreuses références au film de 1968, que ce soit sur certains plans, objets ou même la musique. Et il prendra même parfois un malin plaisir à en jouer.

Mais, même si la claque visuelle est bien présente et qu’il respecte aussi bien les films passés, son écriture plombe sérieusement l’expérience cinématographique…

En premier lieu, les personnages, dont l’écriture est assez simpliste et manichéenne.
On passera sur le choix du prénom de notre héros, Noa, au cas où certains spectateurs passeraient à côté de la métaphore religieuse…
Un héros qui, bien sûr, est un gentil chimpanzé, accompagné du sage orang outan, et se battant contre le très méchant gorille…
Le personnage de Mae sort tout de même du lot et est certainement le plus intéressant. Et même si on devine son parcours lors des prochains épisodes, elle reste plus ambiguë et nuancée.
Pour le reste, on a vraiment la sensation qu’on nous ressert le même casting, ce qui a pour conséquence qu’on a du mal à s’attacher aux personnages, qui d’ailleurs ont un développement au moins aussi prévisible que le scénario.

L’histoire est très convenu, avec cette quête initiatique du héros qui cherche à sauver sa famille. J’avais continuellement une longueur d’avance sur l’histoire, ce qui fait que j’ai rarement été surpris, et le manque d’émotion flagrant du film n’arrangeant rien, et j’ai fini par trouvé le temps long…

Alors, oui, visuellement c’est assez dingue, et le grand spectacle est bien là.
Mais pour le coup l’écriture à finit par me sortir du film qui aurait clairement gagné à être raccourci pour se concentrer sur le spectacle, ou alors réellement développer ses personnages…

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