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SPIDER-MAN : ACROSS THE SPIDER-VERSE

❤️❤️❤️❤️

Affiche film

En 2018 SPIDER-MAN : INTO THE SPIDER-VERSE créait la surprise avec son style graphique innovant et bluffant qui influencera les autres productions, avec notamment les très bons LES MITCHELL CONTRE LES MACHINES et CHAT POTTE 2.

Visuellement ça mettait la barre tellement haute qu’on pouvait avoir des doutes sur la possibilité de surprendre encore le spectateur.
Pourtant de ce côté-là, ce deuxième opus explose littéralement le plafond de verre.
C’est un feu d’artifice à couper le souffle qui se permet de varier les styles graphiques de façon déconcertante. C’est beau à te décoller la rétine, continuellement inventif et ça fourmille de détails au point d’être un peu déconcertant par moment.
C’est simple, il y a une telle orgie graphique que tu te retrouves souvent avec l’impression de ne pas savoir où regarder. Je comprendrais que ça puisse gêner certains spectateurs, mais de mon côté ça a été un pur plaisir visuel. Après, ça demandera certainement à être revu afin de pouvoir profiter de tous les détails.

D’autant plus que quand ça rentre dans le vif du sujet, il y a un rythme effréné soutenu par une bande originale magistrale, aussi variée et efficace que l’animation. C’est extrêmement généreux au niveau des scènes d’actions et propose des séquences assez épiques. Même si pour le coup, je trouve qu’on y perd un peu au niveau de l’émotion.

Le film se veut beaucoup plus sombre et mature, tout en étant bourré d’un humour, qui fonctionne souvent, mais ne vient jamais désamorcer le propos du film. Et justement le scénario est vraiment malin. Il exploite le multivers d’une façon qui doit faire pâlir le MCU et ridiculise cette purge de NO WAY HOME.
Ca propose des rebondissements saisissants qui apportent énormément de profondeur à l’histoire, avec notamment un méchant dont on comprend les motivations (et comme on dit, on reconnait souvent un bon film à la qualité de son antagoniste…).

Les autres protagonistes ne sont pas en reste, avec une pléiade de personnages attachants et au visuel très réussit.
A mon sens, Gwen se paye même le luxe de voler la vedette à Morales en étant clairement mise plus en avant.

Après, même si je me suis régalé, j’ai tout de même quelques réserves.
Le film dure 2h20 et pour le coup, après une scène d’ouverture bluffante, il y a pour moi un gros ventre mou. Alors oui, surement nécessaire pour poser les enjeux dramatiques, mais j’ai clairement vu le temps passer. Heureusement, quand ça démarre, c’est un véritable rouleau compresseur qui emporte tout sur son passage.
Idem, le fait qu’il soit conçu comme un diptyque, pose un petit souci, car le film est extrêmement généreux en termes de twists, mais on est frustré du fait que le générique arrive en plein climax.

Reste que ça aura été un vrai plaisir cinématographique, visuellement le film d’animation le plus impressionnant que j’ai pu voir, mais il faudra certainement attendre la suite pour le juger dans son ensemble.

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