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  • On ne voyait que le bonheur :

    ON NE VOYAIT QUE LE BONHEUR ❤️❤️❤️❤️💛 ​ ​ Donc pour ma première journée au festival, j'ai commencé avec "On ne voyait que bonheur" et comment dire... ça fait bizarre cette sensation d'avoir vu ce que le festival pourra offrir de mieux cette année Dès l'ouverture de la pièce, sur une splendide chorégraphie, ponctuée de quelques mots qui résume parfaitement les grands et mauvais moment d'une vie, je me suis dit "Là il risque de se passer quelque chose de rare" Mais en fait, je n'imaginais pas le dixième de ce qui nous attendait Pendant 1h20 tout ce qui se passe sous nos yeux frise la perfection Les deux comédiens sont FABULEUX et à travers toute une palette de personnages viennent nous raconter cette histoire terriblement bouleversante, tout en étant parsemée de moment poésie rare et malgré le sujet très lourd on se surprend souvent à rire Le texte est puissant, profond, tout sonne vrai. L'évolution de ses personnages que la vie n'a pas épargné est parfaite Alors oui, j'ai a de nombreuses reprises eu les yeux en marée haute, j'en suis ressorti chamboulé, mais QUELLE leçon de vie sur l'espoir, la rédemption, le pardon Ce matin je disais que j'espérais qu'Avignon 2017 me fasse autant vibré que l'année dernière et en une seule pièce l'objectif est accompli Alors oui, mon festival commence à peine, mais j'ai déjà mon coup de coeur de l'année Et il y a de forte chances que j'y retourne d'ici la fin du festival Une dernière chose "Pourquoi il pleut?" Partager

  • BLUE EYE SAMURAI

    BLUE EYE SAMURAI ❤️❤️❤️❤️💛 Cette série animée est sortie il y a déjà deux mois et j’ai bien failli passer à côté, ce qui aurait été une erreur, car on a affaire à une pépite qui est même certainement la plus belle chose qu’ait pondu Netflix en 2023 L’histoire se situe à l’ère d’Edo, alors que le Japon a décidé de fermer ses frontières et d’interdire au moindre étranger de poser les pieds sur son territoire. On y suit Mizu, un mystérieux samouraï métis aux yeux bleus, à la recherche des quatre uniques blancs présents au Japon au moment de sa naissance et susceptible d’être devenu son père en violant sa mère… Alors oui, ça semble être du déjà vu avec une énième histoire de vengeance, mais c’est sans compter sur l’écriture exemplaire de Michael Green, déjà aux manettes des scénarios de LOGAN et BLADE RUNNER 2049. L’histoire multiplie les sous-intrigues et nous plonge dans le Japon féodal du XVIIe sciècle, avec un travail évident de documentation pour nous offrir un regard réaliste sur l’époque qu’elle retranscrit. On est captivé par ses intrigues politiques, ses complots, ses trahisons, qui ne sont pas sans rappeler un certain GAME OF THRONES de ce point de vue-là. Les diverses machinations et les rebondissements (même si certains sont prévisibles) rendent l’ensemble passionnant. La série prend aussi un grand soin à l’écriture de ses personnages secondaires, avec notamment cette princesse Akimi, forcée d’épouser l’homme choisit par son père. Son évolution au fil des épisodes est exemplaire et elle réussit même parfois à voler la vedette. La place des femmes à l’époque est d’ailleurs centrale et très bien exploitée. Et mis à part son antagoniste principal terrifiant, une des forces de la série est justement de proposer des personnages ambigus et nuancés. Elle offre ainsi une galerie de personnages pour la plupart captivants. La série est extrêmement mature et propose un aspect très dur et cru de la position de la femme et du racisme de cette époque… Et même si c’est un animé, il n’est clairement pas destiné aux plus jeunes, d’autant plus qu’il propose certaines scènes de violences graphiques et sexuelles particulièrement crues… Mais même si on est ébloui par le fond, c’est surtout par la forme que la série impressionne. C’est une véritable claque visuelle que l’on doit au studio français Blue Spirit (cocorico !!!). On leur devait déjà le très bon MA VIE DE COURGETTE et certains épisodes de la série Marvel WHAT IF… ?, mais ici leur talent prend encore plus d’ampleur. La direction artistique est fabuleuse, avec un mélange 2D-3D admirable qui nous plonge dans l’époque, avec un souci du détail sur le moindre costume ou décor. Des décors qui s’apparentent souvent à des peintures japonaises du plus bel effet, avec un superbe travail sur les couleurs. D’autant plus que la mise en scène en met souvent plein les yeux, avec notamment des combats aux chorégraphies hallucinantes. Et même si souvent il y a un côté surenchère qui fait que ça perd en crédibilité, on lui pardonnera largement car le plaisir procuré est jouissif. Elle offre aussi quelques choix narratifs et visuels assez dingues comme le sublime épisode 5, qui à lui seul vaut le détour. Bref une énorme surprise, aussi bien narrative que visuelle, qui mérite amplement le succès qu’a rencontré ce petit bijou d’animation. Partager

  • "Alfred Hitchcock présente"... ou pas...

    UNE MAISON DE POUPÉE ❤️❤️ "Alfred Hitchcock présente"... ou pas... ​ Bon, je n'avais jamais vu de pièce d'Henrik Ibsen et je dois avouer que l'expérience aura été compliquée... Il arrive parfois que tu passes totalement à côté d'un texte et forcément, ça n'aide pas à rentrer dans un spectacle. Sur le papier le sujet est assez fort, avec cette femme qui cherche à prendre son destin en main et à se libérer de l'emprise de son mari. Sauf que malgré l'influence Hichcockiène, la tension ne prends jamais réellement. C'est le même cas pour ce qui est de la dramaturgie. Et même si Nora sort son épingle du jeu, j'ai eu énormément de mal avec le choix de direction d'acteur en ce qui concerne le mari. Alors, son surjeu vient certainement du fait que la pièce est un classique de 1879, mais ça aura eu pour effet de me laisser totalement en dehors du spectacle. Partager

  • GLENN, NAISCANCE D’UN PRODIGE :

    GLENN, NAISCANCE D’UN PRODIGE ❤️❤️❤️❤️❤️ ​ ​ Je suis complètement tombé sous le charme de ce spectacle tout aussi extraordinaire que le destin qu’il nous raconte : la vie de Glenn Gould un musicien virtuose, mais aussi un autiste asperger, hypocondriaque et tourmenté… Tout dans ce spectacle est millimétré. On est d’entrée immergé dans cette époque grâce aux costumes soignés et au décor, qui même si assez classique proposera de belles idées, aidant le spectateur à voyager entre les divers lieux. Evidemment, la musique aura une importance primordiale et les quelques moments musicaux sont savoureux (à l’image du thème principal qui accompagnera la pièce). Et même si dès son ouverture, on comprend qu’on va assister à un destin tragique, on rit énormément. La pièce arrive à trouver un parfait équilibre entre rire et drame. Mais si le spectacle impressionne, c’est avant tout par sa galerie de personnage, les liens qui les unissent et surtout leurs interprétations. Mais clairement celui qui sort du lot, c’est Thomas Gendronneau. Il offre une prestation hallucinante, tout en finesse, ne sombrant jamais dans l’excès et aidant à comprendre la complexité de ce personnage à la fois touchant et malaimable. Un grand soin sera apporté à la relation qu’il avait avec les deux femmes de sa vie : sa mère aussi aimante que castratrice et sa cousine secrètement amoureuse de lui. Cela offrira plusieurs moments d’une grande justesse et extrêmement poignants. Qu’on aime ou pas le personnage ou la musique, la pièce est captivante et est une vraie pépite théâtrale. Partager

  • CONCERTO POUR DEUX CLOWNS :

    CONCERTO POUR DEUX CLOWNS ❤️❤️❤️❤️ ​ ​ Le festival OFF, c’est aussi l’occasion de tomber sur des spectacles hors-normes. Les rois vagabonds, Julia Moa Caprez et Igor Sellem, incarnent deux clowns. Fidèle au genre, il y a Elle, clown blanc, digne et autoritaire, et Lui « L’auguste » avec ses bouffonneries, déstabilisant sa comparse. Mais même s'ils déploient énormément d’énergie pour faire rire le public, ces deux artistes sont avant tout des musiciens virtuoses, Elle armée d’un violon et Lui d’un tuba, mais aussi des grands acrobates. Les cascades impressionnantes, chutes et autres pitreries burlesques vont s’enchainer. Le tout en musique, jouée par nos deux artistes, souvent avec des postures totalement improbables. Le spectacle est quasiment muet, mais ils vont réussir à nous faire rire à gorge déployée, nous surprendre et nous émouvoir. Car cerise sur le gâteau, le spectacle finira même par prendre une dimension poétique et pleine de tendresse. Un spectacle grand public, porté de main de maitre par deux artistes complets. Utilisant le langage universel du rire, il réveillera l’enfant qui sommeille en vous. A découvrir. Partager

  • COMME IL VOUS PLAIRA :

    COMME IL VOUS PLAIRA ❤️❤️❤️❤️ ​ ​ Voici l’adaptation d’une pièce de Shakespeare qui n’est pas sa plus connue, et chose rare dans son répertoire, une comédie. On y retrouve pourtant les thèmes qui survolent ses œuvres comme les familles qui se déchirent ou bien une histoire d’amour impossible. La pièce commence de façon très classique, face au public, devant un rideau fermé, histoire de mettre en place les personnages et les enjeux. J’avoue même avoir eu peur que cela soit pour le coup un peu trop classique, sauf qu’au fameux levé de rideau, la pièce prend son envol pour tout emporter avec elle. Déjà par son très beau décor qui illustre la forêt d’Ardenne, mais surtout par ce qui se dégage de la pièce, avec son parti pris de moderniser l’œuvre sans jamais dénaturer son propos. On ressent vraiment l’esprit de troupe des comédiens, menés par une Barbara Shulz impressionnante. Leur plaisir sur scène est communicatif, ils envahissent chaque espace de la scène et c’est un vrai régal de les voir délivrer une telle énergie. D’autant plus que c’est souvent très drôle, flirtant continuellement avec le burlesque et leurs moindres mimiques, gestuelles, voir surjeux totalement assumés, sont un véritable délice. Et la pièce cumule les bonnes idées de mise en scène et surtout s’appuie sur des passages musicaux véritablement maitrisés, pour le plus grand bonheur du public. Une comédie loufoque et musicale qui fait un bien fou. Partager

  • Elles choisissent les mots pour combattre les maux…

    LES MAUX BLEUS ❤️❤️❤️❤️ Elles choisissent les mots pour combattre les maux… ​ Sur scène, deux cordes à linge sont tendues, supportant divers vêtements. Les deux comédiennes, Chrystelle Canals et Milouchka, revêtiront ces habits un à un pour incarner leurs personnages tout au long de quinze sketches. Chacun de ces tableaux leur permet de dénoncer les violences faites aux femmes. Bien que le thème soit lourd, elles l’abordent avec une intelligence rare. En solo ou en duo, elles exposent les violences subies par les femmes sous toutes leurs formes, qu’elles soient physiques, verbales ou psychologiques. Par des textes profonds, dont elles sont à l’origine, les deux comédiennes viennent régulièrement toucher le spectateur en plein cœur. Le spectacle est parfois bouleversant, comme ce moment où Milouchka se met à nue pour aborder la grossophobie.. Cependant, elles n’hésitent pas à utiliser l’humour comme arme avec une efficacité redoutable, notamment dans cette scène où elles inversent simplement le rôle des hommes et des femmes. Les maux bleus est un spectacle aussi intense que profond, une œuvre féministe dans sa plus belle forme et surtout un hommage poignant à toutes les femmes battues… Partager

  • À la fin de l’envoi, le public est conquis

    CYRANO DE BERGERAC ❤️❤️❤️❤️💛 À la fin de l’envoi, le public est conquis ​ Redécouvrir les grands classiques avec le Grenier de Babouchka est devenu un de mes rendez-vous incontournables. Je ne suis pas un grand amateur du genre, et pourtant ils réussissent à chaque fois à m’emporter. Alors forcément, les voir adapter la plus grande œuvre du répertoire français attisait ma curiosité. Et bien évidemment, le résultat a été à la hauteur de mes espérances. Il faut dire qu’ils ont fait les choses en grand. Dès le début, on est impressionné de voir onze artistes sur scène, ce qui est assez rare au Festival. Mais surtout, on est ébloui par la qualité de ces costumes magnifiques et dignes d’une grosse production cinématographique. Le décor se limite à quelques accessoires, aidé par ce balcon, côté cour, du théâtre du Chien qui fume. Jean-Philippe Daguerre préfère utiliser le talent de ses comédiens et leur esprit de troupe pour mettre en lumière l’essence même de l’œuvre. Sa mise en scène est fluide et dynamique, avec ce sens du détail qui fait la différence. On notera aussi la qualité des chorégraphies de duel à l’épée. Et comme toujours avec le Grenier, la musique occupe une place primordiale. Chaque acte est marqué par un passage musical du violoniste qui accompagne les comédiens. Un violoniste au grand nez représente la version lyrique de Cyrano. Il souligne régulièrement ses émotions et joue un rôle primordial dans la mise en scène, comme lors de l’écriture des lettres de Cyrano. On retrouve également un chant des cadets de Gascogne qui amplifie le sentiment de troupe véhiculé par les comédiens. Il faut dire qu’ils déploient pendant ces deux heures une énergie et un panache débordants. Et forcément, quand on parle de mots, c’est toujours avec le même plaisir qu’on redécouvre ces alexandrins, pour la plupart cultes. Mais surtout, la prestation de Stéphane Dauch est impressionnante, que ce soit par son charisme ou sa facilité déconcertante à nous délivrer le sublime texte d’Edmond Rostand. Même si on connaît par cœur l’histoire, la troupe nous emporte par son dynamisme et son amour des grands classiques qu’elle nous transmet avec une générosité sans pareil. Partager

  • Ce qu’il me restera : cette émotion aussi foudroyante que sincère…

    CEUX QUI RESTENT ❤️❤️❤️❤️ Ce qu’il me restera : cette émotion aussi foudroyante que sincère… ​ Etienne, un trentenaire accompagne sa mère malade en Suisse, où celle-ci a décidé de mettre fin à ses jours par suicide assisté... Alors oui, le sujet est lourd, et aurait très facilement pu tomber dans le pathos, mais c'était sans compter sur la finesse d'écriture et surtout sur une incroyable Anne De Peufeilhoux. La comédienne est d'une justesse inouïe qui vient transpercer le cœur du public à chaque réplique. Elle m'a submergé d’émotions par sa façon de nous évoquer ses souvenirs et de nous dire à quel point elle a aimé la vie. Car si le spectacle traite bien du suicide assisté, il le fait avec une grande sensibilité, et au contraire, il célèbre la vie dans tout ce qu’elle a de plus beau… Pour ne pas tomber dans le sentimentalisme gratuit, le spectacle fait le choix judicieux de mettre en parallèle cette histoire avec la rencontre entre Etienne et sa Juliette. Il y sera donc beaucoup question d'amour, avec d'un côté les premiers "je t'aime" et de l'autre ceux qui sonnent comme un adieu. Plusieurs fois, la pièce frôle la ligne du mélodrame sans jamais la franchir et évite bien souvent les discours larmoyants. La pièce transpire de tendresse et de nostalgie, mais aussi d'humour et elle le fait avec un équilibre délicat et parfaitement maitrisé. Car bizarrement, on rit beaucoup, sans que cela aille à l'encontre du propos de la pièce. Ce spectacle a réussi à jouer à la perfection avec mes émotions, essuyant souvent d'un rire les larmes que je ne pouvais retenir. Et si on m'avait dit que j'allais fondre en écoutant du Sardou ! Mais surtout, cette pièce m'a donné une envie furieuse de courir dire à ma mère à quel point je l'aime... Partager

  • Comédiens ! :

    COMÉDIENS ! ❤️❤️❤️❤️❤️ ​ ​ Whaou!!!! Là ça va être compliqué d'en parler sans trop en divulguer Parce que, quel spectacle de folie!!! Décidément, après "Vive la vie", dont mes poils ne sont pas retombés et "Gardiennes", dont les nœuds dont mon estomac se souvient encore, voilà déjà que Comédiens arrive à laisser une trace qui restera indélébile dans l'histoire de mon (de MES) OFF Parce que Comédiens brille déjà par son originalité en nous proposant de suivre les répétitions d'une pièce un peu bancal, interprété par un trio tout aussi improbable Et pourtant RIEN n'est a jeter Clairement pas l'interprétation des acteurs qui est juste parfaite, aussi bien dans leurs jeux que dans leurs chants. Parce qui OUI je suis encore tombé amoureux d'un spectacle musical, même si ici le côté "musical" reste en retrait et qu'on a bien affaire à une pièce de théâtre Et quelle pièce !!! On est surpris du début (d'une originalité très bien trouvé) à une fin qui laisse sans voix (la seconde partie frise la perfection) Et putain, qu'est-ce qu'on rit !!! Et ça fait un bien fou. Mais Comédiens arrive aussi à toucher le public avec une force et une justesse qui laisse admiratif. Au final, ils arrivent à jouer avec tes émotions en arrivant même à te faire douter sur le fait que tu dois rire ou pleurer Respect, un grand bravo et surtout MERCI Partager

  • COUPURES :

    COUPURES ❤️❤️❤️❤️❤️ ​ ​ Dès l'ouverture de cette pièce, Louise vient briser le quatrième mur en alpaguant le public, afin de lui demander s'il pense que sa voix compte, que ce soit dans une élection ou même dans un débat public. Puis Frédéric arrive, maire écologiste, jeune père et exploitant agricole. Il devra expliquer pourquoi il a fini par accepter l'implantation d'antennes 5G dans sa commune alors qu'il a continuellement mené une lutte acharnée contre elle. Puis le spectacle décolle, dans un rythme effréné. Deux cadres pour décors, quelques accessoires et costumes, mais surtout un festival d'idées. La mise en scène est d'une précision sans faille. Elle propose un style très cinématographique, avec une chorégraphie millimétrée où les comédiens enchaînent les différents rôles. Elle réussit même à intégrer sa violoniste en tant que personnage à part entière dans cette scénographie d’orfèvre. On rit énormément, souvent jaune certes, mais nos zygomatiques sont mis à rude épreuve. Mais surtout la grande force du spectacle est que, même s’il nous propose une comédie satirique hilarante, il n’en perd jamais son propos de base et restera continûment pertinent. En enchainant les réflexions sur la société, tout en trouvant même le luxe de nous faire douter sur nos convictions. Mais surtout, si tout fonctionne aussi bien, c’est clairement grâce à l’impressionnante distribution. Pendant 1h30, la troupe va déployer une débauche d’énergie, pour le plus grand plaisir du public. Voici une comédie captivante, à la fois drôle, engagée et touchante, dont l’écriture est aussi maitrisée que sa mise en scène virevoltante. Rarement, j’ai attribué un coup de cœur à une comédie, mais c’est tellement maitrisé, au point de se garantir une standing ovation à chaque spectacle plus que méritée. Partager

  • Comment vivre après l’impensable ?

    APRÈS LE CHAOS ❤️❤️❤️💛 Comment vivre après l’impensable ? ​ Comment vivre après la mort d'un enfant ? Comment vivre quand celui-ci s’est fait tuer dans une tuerie de masse ? Comment vivre quand on apprends que c'est lui l'assassin ? Je ne suis pas amateur des monologues, mais le spectacle m'a attiré par son sujet. Naturellement, on aurait tendance de s'intéresser à la mère des victimes plutôt qu'à celle de l'assassin. Mais ça serait oublier qu'elle est aussi une victime collatérale d'une telle tragédie. L'auteure a donc choisit de s'intéresser à cette femme qui apprend l'impensable. Le choc de l'annonce, son déni, cette vie qui s'arrête instantanément, les doutes, le besoin de comprendre, les insultes et cette sensation d'être responsable dans la création d'un monstre. Même si le texte est puissant, la pièce repose avant tout sur son interprète, Véronique Augereau. Et malgré ma réticence pour ce genre de spectacle, elle a réussi a capter mon attention, sans jamais la relâcher. Elle vise terriblement juste et la voir se décomposer est déchirant. Elle est habité par son texte qu’elle délivre avec une puissance rare, au point d’avoir à peine la force de remercier le public après de longs applaudissements plus que mérités… Clairement, on ne ressort pas indemne de cette pièce profondément humaine et surtout terriblement bouleversante. Partager

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