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  • BLUE VALENTINE

    BLUE VALENTINE ❤️❤️❤️❤️💛 ​ Donc, fin 2016, je voyais mon plus grand film de l'année "Manchester by the sea". Un drame poignant avec, entre autre, une Michelle Williams magnifique dans son second rôle Puis début 2017, je voyais "La La Land" (je pense que je n'ai pas besoin de revenir sur le sujet), avec Ryan Gosling, qui à l'inverse est un des plus grands hymnes à l'amour du cinéma Et en fouinant un peu je tombe sur "Blue Valentine" qui réunit ces deux acteurs, alors je me dis pourquoi pas. Bon c'était sorti en 2011, et comment dire, c'est un peu l'année où j'ai raté le plus de films au ciné (je me demande bien pourquoi...) Bref j'étais passé totalement à côté de celui là, et c'est con parce que c'est une putain de baffe cinématographique (d'ailleurs je n'ai pas fini de ramasser mes dents qui trainent un peu partout dans l'appart) Et le clin d'oeil, c'est qu'il y a un peu de "Manchester by the sea" et un peu de "La La Land" dans ce film : le meilleur et le pire d'une histoire d'amour (c'est la vie, quoi...) avec un montage et deux acteurs somptueux "Comment peux on se fier à ses sentiments, quand ils peuvent disparaitre aussi vite qu'ils sont nés ?" Je vous laisse découvrir la réponse magique de la mamie, ainsi que du reste du film qui est à la hauteur de cet échange Bref si, vous êtes vous aussi passé à côté, courrez Partager

  • PUPILLE

    PUPILLE ❤️❤️❤️❤️💛 ​ Peut-être parce que le sujet me parle Peut-être parce que j’ai fait le deuil de ma paternité Peut-être parce que j’ai longtemps pensé à adopter Peut-être parce que tous ces personnages autour du destin de cet enfant Peut-être parce que ce métier que je ne connaissait pas Peut-être parce qu’on a le droit à un casting 5 étoiles Peut-être parce que Sandrine Kimberlain est parfaite comme souvent Peut-être parce que Gilles Lelouche m’a surpris dans ce genre de rôle où je ne l’attendais pas Peut-être parce que Elodie Bouchez m’a transmis des émotions me faisant dresser les poils des bras Peut-être parce que le film sonne tellement vrai Peut-être parce que malgré son aspect parfois documentaire, le film va beaucoup plus loin Peut-être parce que c’est profondément humain et juste Peut-être parce que c’est émouvant sans jamais tomber dans le patho Peut-être parce que ce film est plein d’espoir en la vie Peut-être parce que c’est une vague d’émotion qu’on se prend en pleine face Ou tout simplement parce que ce film m’a touché comme c’est rarement le cas Décidément en cette fin d’année, après « Les chatouilles » il y a quelques semaines, le cinéma (de surcroît français) a décidé de nous offrir ce qu’il fait de mieux Bref, si vous ne savez pas quoi faire ce week-end 😉 Partager

  • Le blockbuster qui tombe à pic !!!

    THE FALL GUY ❤️❤️❤️💛 Le blockbuster qui tombe à pic !!! Un des rares souvenirs que j’ai de la série L’HOMME QUI TOMBE À PIC est la chanson de son générique. Et je ne suis pas un grand fan de la filmographie de David Leitch. Même si j’avais trouvé son BULLET TRAIN vraiment divertissant, le reste de ses films ont été aussi vite vus qu’oubliés… Bref, je n’étais pas vraiment "hypé" par le projet, mais le matraquage publicitaire a tout de même réussi à me faire aller y jeter un œil en salle. Et pour le coup, je ne m’attendais pas à prendre autant de plaisir devant son dernier film. Une des plus grandes qualités de FALL GUY est d’être un véritable hommage aux cascadeurs, ce métier de l’ombre injustement boudé aux Oscars par une industrie Hollywoodienne qui lui doit pourtant tant. Rien que le générique de fin est en ce sens une petite pépite. Car plus que d’en faire le héros de son histoire, les cascadeurs sont continuellement mis en avant, que ce soit par les dialogues, le tournage du film dans le film, ou le côté méta très présent. Un côté méta qui offre surement les moments les plus drôles de cette comédie d’action tout droit sortie des années 80-90 (appuyée par une BO qui emporte tout sur son passage). L’action et les cascades sont donc évidement au centre de ce grand divertissement, et il est même très généreux en la matière, mais l’humour et le second degré apporte aussi énormément de fun. Alors oui, le scénario cumule les facilités et les incohérences, certains personnages sont caricaturaux à l’extrême, mais le film l’assume totalement, en joue même énormément et quand il le fait, il devient même vraiment jouissif. Le film doit aussi beaucoup à Ryan Gosling, qui prouve une fois de plus à quel point il excelle dans la comédie (il était un des points forts de BARBIE, mais surtout du génialissime NICE GUY). Et son duo avec Emily Blunt fait merveille apportant une vraie touche de comédie romantique, qui fait même qu’on regrette finalement le peu de scènes qu’ils ont en commun. Bref, même si certains gags sont parfois un peu lourds ou que le film en fait parfois des caisses, cette comédie d’action pop-corn décalée et décomplexée a été pour moi un vrai plaisir coupable devant lequel j’ai pris énormément de plaisir. Partager

  • PAUVRES CRÉATURES

    PAUVRES CRÉATURES ❤️❤️❤️❤️ ​ J’ai vu ce film il y a deux jours et ce n’est pas plus mal d’avoir pu prendre le temps pour le digérer avant d’en parler. Car à la sortie de la salle, je n’étais pas sûr de savoir à quel point j’avais aimé ce film, mais ce qui est certain c’est que depuis son visionnage, je ne cesse d’y penser. A l’instar de film comme MOTHER !, ANNETTE ou autre BEAU IS AFFRAID, la proposition est tellement radicale qu’elle marquera indéniablement le spectateur… Je vais essayer d’en dévoiler un minimum, car la découverte de l’univers est un des grands atouts du film. Donc pour faire simple, on a affaire à une relecture du mythe de Frankenstein au féminin (enfin, ça va BEAUCOUP plus loin que ça…) C’est le genre de film qui ne ressemble à aucun autre et qui s’écarte de tous les standards au point de risquer de laisser sur le bas-côté une partie du public. Et je dois bien avouer que j’ai eu du mal à rentrer dedans. Le film commence par un huit clos en noir et blanc au rythme assez lent mais nécessaire pour la suite. On y découvrira Bella, cette femme ramenée à la vie avec une âme d’enfant et retenue enfermée par son créateur pour la préserver du monde extérieur. Et justement le film va prendre toute son ampleur, pour devenir une quête initiatique, quand elle partira dans une odyssée folle à la découverte de ce monde dont elle ignore tout. Sur la forme le film est assez exceptionnel et c’est une des raisons pour lesquelles il est aussi marquant. La direction artistique, extrêmement maitrisée, nous offre une aventure baroque et visuellement déconcertante, avec des décors hallucinants aux couleurs chatoyantes. Visuellement c’est éblouissant, et chaque titre découpant le chapitrage du film est à lui seul une œuvre d’art. D’autant plus que Lanthimos a un vrai don pour composer ses plans, et même si souvent l’image peut paraitre surchargée, on en prend plein les yeux. L’histoire a beau se passer dans notre monde, tout semble ici surréaliste, comme s’il nous montrait cet univers tel que le perçoit notre héroïne. Cela donne au film des airs de rêves ou de cauchemars, tant tout semble être là pour mettre le spectateur dans un certain inconfort. Que ce soit par ses visuels, ses personnages, ses situations, ou même par la musique souvent dissonante, il y a constamment un côté baroque et une sensation de malaise qui survole l’ensemble. D’autant plus que la mise en scène du réalisateur fait tout pour renforcer l’étrangeté de l’œuvre. Il pousse constamment les curseurs à fond, risquant même parfois l’overdose… Il utilise notamment une multitude de focales, allant du grand angle au fish-eye, donnant parfois la sensation d’espionner ce qui se passe à travers un judas. Mais, même si ça apporte un côté visuel intéressant, parfois ça m’a laissé dubitatif et m’a donné l’impression qu’il use et abuse de ce procédé un peu artificiellement… Le pitch du film ressemble donc bizarrement à celui d’un certain BARBIE, avec cette femme candide découvrant le monde extérieur, mais avec un message féministe beaucoup plus fort. On a ici un parcours initiatique, avec cette émancipation d’une femme sans filtre, exprimant la moindre de ses pensées, à l’image d’un enfant et ignorant les codes de notre société. Ce qui lui permettra de se libérer du patriarcat ou de la misogynie des hommes, alors que tous ceux qu’elle rencontre cherchent d’une manière ou une autre à avoir une emprise sur elle. Ainsi, les pauvres créatures du titre représentent bien plus ces hommes qui voudraient la contrôler que notre Bella… Mais surtout, le film va parler d’une femme qui, sans préjugé, va s’approprier et disposer de son corps, sans s’inquiéter du regard des autres. D’ailleurs, si vous avez un souci avec le sexe au cinéma, le film risque de vous poser un sérieux problème, car il a une place centrale ici. Le film va notamment multiplier les scènes de nudité, mais jamais de façon gratuite ou voyeuriste et apportant au contraire quelque chose au message du film. Après, je dois aussi avouer que même si le propos du film est pertinent et plutôt bien exploité, et bien ça traine parfois en longueur et qu’il a tendance à trop insister sur les situations, car oui les 2h20, même si le film a d’indéniables qualités, je les ai senti passer. Mais il y a Emma Stone… Mais il y a EMMA STONE !!! Mais quelle prestation !!! À elle seule, elle fait prendre au film une ampleur phénoménale. Même si le reste du casting est vraiment bon, avec notamment un Mark Ruffalo irrésistible et un Willem Dafoe touchant, elle met la barre tellement haut et efface tous les défauts du film. Elle se donne corps et âme pour ce rôle et montre une nouvelle fois l’étendue de son talent d’une façon déconcertante. Son jeu évolue subtilement au fil des scènes, aussi bien dans son expression corporelle que par sa façon de s’exprimer. Et puis il y a son regard, ses yeux dans lesquels tu plonges littéralement et qui a eux seuls arrivent à te faire ressentir les émotions qu’elle véhicule. Clairement, elle se voit offrir ici le rôle d’une vie et sa prestation marquera l’histoire du cinéma. Bref, même si j’ai trouvé que Lanthimos a tendance à en faire parfois un peu trop, aussi bien sur le fond que sur la forme, passant à deux doigts du chef d’œuvre, il nous livre un film éblouissant porté au sommet par une immense actrice. Partager

  • GODZILLA MINUS ONE

    GODZILLA MINUS ONE ❤️❤️❤️💛 ​ Le film n’avait eu le droit qu’à une sortie de deux jours en décembre dernier (stratégie curieuse), mais devant le succès critique et public, il revient donc pour deux semaines dans nos salles, et clairement l’expérience vaut le détour. On y suit soldat kamikaze qui n’a pas voulu se sacrifier pour son pays et portera sur lui la honte et le regard des autres. De retour dans sa ville ravagée par la guerre, il recueillera une SDF et un bébé orphelin… Et j’allais oublier, un gros lézard vert qui tire des lasers vient foutre le bordel… Car même si le mythique monstre est bien au cœur du récit, le grand atout du film est de constamment ramener le récit à échelle humaine. Il fait le choix judicieux de placer son histoire à la fin de la guerre, avec les traumas d’un peuple suite à la destruction nucléaire. Le film prend ainsi un vrai aspect dramatique, avec ses personnages en quête de rédemption ou de reconstruction, qui vont devoir se serrer les coudes face à un gouvernement qui semble les avoir oubliés… Après, on pourra regretter malgré tout que les arcs narratifs sont tracés dès le début, et que le film manque peut-être de surprise de ce côté-là. Mais, si on accepte le surjeu inhérent au cinéma japonais, le film offre même quelques jolis moments d’émotion. Mais surtout, ce qui saute aux yeux, c’est qu’avec son budget dérisoire de 15 millions d’euros, le film ridiculise pas mal de grosses productions hollywoodiennes. Je ne vais pas vous mentir, les effets spéciaux ne sont pas tous parfaits, mais avec un si faible budget, le rendu proposé est impressionnant. Et ce en grande partie grâce à une mise en scène qui n’oublie jamais que dans un film de monstre, ce qui prime avant tout, c’est le rapport d’échelle. Chaque apparition de Godzilla est terrifiante, et le fait de les filmer en grande partie à hauteur d’homme décuple la puissance des scènes. Il utilisera aussi quelques plans séquences alternant les contre-plongées et les plan larges démontrant tout le pouvoir de destruction du monstre. Le film joue continuellement avec les codes du film de guerre, de catastrophe ou bien horrifique, et plus étonnant, on retrouve des références aux DENTS DE LA MER, avec partie de pêche d’une tension extrême… Le tout aidé par une bande son des plus efficaces qui offre au spectateur le grand spectacle qu’il est venu chercher. Partager

  • LA LA LAND

    LA LA LAND ❤️❤️❤️❤️❤️ ​ LA LA LAND 1ère Ce moment où tu te dis qu'on a beau être en janvier, tu viens sûrement de voir le plus beau film de 2017 Pourtant, tu connaissais le potentiel de Damien Chazelle depuis que son "Whiplash" t'avait mis sur le cul il y a un an Mais là... D'entrée, la scène d'ouverture, avec un des plus beaux plans séquences du cinéma, t'annonce la couleur : tu vas vivres une expérience hors norme Le mec réussi à nous offrir un hommage vibrant aux comédies musicales d'antan tout en nous offrant quelque chose de moderne et bourré d'inventivité Mieux, moi qui déteste le jazz, il réussi pour la deuxième fois consécutive à me faire tomber sous le charme d'un film où cette musique est au coeur de l'histoire Alors, certes, tout n'est pas parfait, avec notamment quelques longueurs Mais le film rempli de scènes d'une poésie rare, et d'une mise en scène maîtrisée de main de maitre. Sans parler de ce final dont les poils de mes bras ne vont jamais s'en remettre Et les acteurs ne sont pas en reste Ryan Gosling et Emma Stone réussissent à nous emporter dans leur histoire d'amour sans jamais tomber dans le mièvre (je vous rassure pas au point de me refaire croire en la chose : ça reste du cinéma ) Cette dernière m'a d'ailleurs bluffé et devrait bientôt pouvoir poser une petite statuette avec son nom gravé dessus Voilà GROS coup de coeur de ce début d'année Compliqué d'en parler sans trop en dévoiler Une chose est sûre, ce soir je risque de danser dans mes rêves... LA LA LAND 2e Tu avais raison Edwige, c'est encore mieux la deuxième fois Ca a même été une expérience assez bizarre Plusieurs fois dans le film, mes poils se sont hérissés au début des ces scènes qui m'avaient déjà subjugué à la première visu Un putain de feu d'artifice ce film!!! De la scène d'ouverture qui te met un uppercut en t'annonçant que tu vas voir un truc hors normes En passant par toutes ces explosions visuelles, musicales et d'émotions Et pour finir par un bouquet final HALLUCINANT de poésie : surement la plus belle scène finale qui le cinéma m'ait offert à ce jour Et cette musique qui rentre en toi pour s'y imprimer. Ce soir j'avais l'impression de connaitre chaque passage musical depuis une éternité. Pas étonnant que La La Land, fier de ses 14 nominations aux oscars, soit nommé à deux reprises dans la catégorie "Meilleure chanson originale" (je ne savais même pas que c'était possible...) Alors oui, à ma première critique, j'avais quand même émis quelques réserves sur certaines longueurs, qui étaient vite effacées par la magie qui s'offre à nous Mais, ce soir non, car Damien Chazelle maitrise son sujet de A à Z et ne laisse rien au hasard Chaque scène, chaque détail a au final son importance qui permet que la sauce prenne Comme dit Emma Stone dans une scène "Le public viendra, parce que tu es passionné. Et les gens aime ceux qui sont passionnés par ce qu'ils font". Et c'est exactement ça : Damien Chazelle est passionné par le cinéma, par la musique et ça se ressent dans chaque scène du film Emma Stone... Mais EMMA STONE putain!!! Alors je suis désolé pour les quatre autres actrices qui sont nommées aux oscars (Et pourtant tu sais à quel point je t'admire Nathalie Portman), mais ça ne sert à rien de vous déplacer à la cérémonie le 26 février. Elle transperce l'écran d'une force!!! Rien que ses yeux, j'ai envie de plonger dedans tellement ils sont grands, mais surtout ce sourire et cette palette d'émotions qu'elle t'envoie à la gueule. Bon OK, merci à Ryan Gosling, qui très classe (comme dans son rôle d'ailleurs), à l'image de son partenaire de danse dans le film, la soulève pour l'envoyer tutoyer les sommets du 7e art Bon, OK, je ne suis peut être pas objectif, car je suis peut être un poil tomber amoureux moi (dans la mesure où je suis encore équipé pour...) Pour résumé le film, ce soir, il y a une phrase qui m'est revenue. Cette magnifique phrase qui ouvre la pièce de théâtre qui me tient le plus à coeur : Des accordés " LE REVE COMME MOTEUR" Parce que déjà, c'est le thème principal du film Et puis, c'est ça La La Land, Ca te vend du rêve avant que tu n'ailles le voir Ca t'offre du rêve pendant ces deux heures de magie Ca vient envahir tes rêves quand tu vas te coucher après la séance Alors, j'ai une mission pour vous Je sais que je ne suis pas forcément doué avec les mots, mais je pense que j'ai à peu près réussi à vous faire comprendre à quel point ce film m'a fait vibrer Et j'aimerai que vous puissiez ressentir ne serait-ce que le dixième de ce que j'ai ressenti Donc, vous allez tous me faire le plaisir d'aller voir ce film au cinéma Parce que non, ce genre de spectacle ça se vit dans une salle obscure, au moins pour profiter de cette bande son magistrale Et vu que je suis euphorique, je m'engage à vous rembourser votre place si vous n'êtes pas transporter ( Lilian, envoie moi direct ton RIB que je te fasse l'avance, même si je suis impatient que tu me fasses partager tes arguments 😉 ) La La Land, c'est en voyant des films comme ça que je me souviens ce qui fait que le cinéma me passionne Il pourra tranquillement aller rejoindre sur mon chevet, les "Eternal Sunshine", "Alabama Monroe" et autre "Fight Club" (petite dédicace à Fabien qui m'a appris hier que je n'étais pas le seul à mettre ce chef d'oeuvre de Fincher sur un pied d'estale) Partager

  • NOUS TROIS OU RIEN

    NOUS TROIS OU RIEN ❤️❤️❤️❤️ ​ Comme hier, on va rester en Iran, mais avec beaucoup plus de légèreté, parce que le cinéma, c’est aussi parfois juste prendre du plaisir… NOUS TROIS OU RIEN est loin d’être un chef d’œuvre, il est même plein de petits défauts, mais c’est le genre de film qui fait du bien et qui te fait ressortir de la séance avec le sourire aux lèvres. C’est un film de Keiron dans lequel il va nous raconter l’incroyable histoire de ses parents et de leur lutte contre la dictature Iranienne. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il le fait avec énormément de sincérité et l’amour qu’il porte à ses parents transparait à chaque plan. Il fait le choix gagnant d’apporter énormément d’humour et de décalage à l’histoire, sans jamais aller à l’encontre du propos. Ce qui fait que malgré le sujet lourd, on rit énormément. Il a un réel sens de la punchline et certains personnages, à l’instar d’un grand Darmon, sont hilarants. On alterne donc les moments de rire, de tension et d’autres d’une grande force émotionnelle. La mise en scène est soignée, proposant quelques bonnes idées et réussissant, malgré le décalage assumé, à garder une certaines justesse dans l’émotion transmise. Alors, oui, il y a tout de même quelques maladresses, comme dans la deuxième partie qui est moins aboutie, mais on lui pardonnera vu le bonheur que son film nous apporte. Partager

  • CRUELLA

    CRUELLA ❤️❤️❤️💛 ​ POUR - Bon quand il y a Emma Stone, je perds tout objectivité et je me noie dans ses yeux - Les plans sont léchés, c'est globalement très beau, et les costumes... whaou!!! - A l'image de sa BO de grande qualité, c'est rythmé, punk, efficace et on ne s'ennuie pas - On retrouve le côté décalé (et même ici très cartoon par moments) de "Moi, Tonya" - Les deux Emma s'en donnent à cœur joie et ça se voit - Globalement, c'est mieux que les habituels copier-coller des animés à l'utilité douteuse (même si Le roi lion est une putain de baffe technique) - Clairement, les mômes et ados vont se régaler CONTRE - Sauf que, comme dirait Lilian "Je n'ai plus dix ans" - Alors, certes le premier Maléfique était bien foutu avec le regard de l'histoire du point de vu de l'antagoniste. Mais sérieusement, Cruella, une des méchantes les plus horripilante de Disney, qui est méchante... juste PARCE CE QUE!!! comme notre Orangina rouge Le fait, d'ENCORE en faire quelqu'un de pas si méchant que ça... bah ça bloque un peu, voir parfois beaucoup (la scène post générique est même un modèle de non-sens). Après je sais que c'est un film pour enfants, mais je reste vraiment dubitatif sur le choix - Même si les seconds rôles sont plutôt sympas, j'ai eu BEAUCOUP de mal avec le personnage de Paul Walter Hauser - L'humour est assez inégale et parfois très "enfantin" Partager

  • THE SON

    THE SON ❤️❤️❤️ ​ Après son THE FATHER, dont je ne me suis jamais réellement remis, Florian Zeller nous livre donc un deuxième volet qui n'est pas pour autant une suite. Le rapport entre les deux films : les liens familiaux qui se verront bouleverser par une terrible maladie. Si le premier film parlait d'Alzeimer, ici, il sera question de la dépression d'un adolescent, de l'impact qu'elle a sur le malade, mais aussi sur son entourage, impuissant face aux événements. Si sur la forme, le film est beaucoup plus académique et impressionne moins que THE FATHER par sa mise en scène ou son originalité, sur le fond, il est aussi puissant, en réussissant à être profondément juste sur un sujet souvent tabou. Laura Dern, comme à son habitude, est parfaite, mais c'est surtout Hugh Jackman qui livre une prestation mémorable. Ici, à contre emploi, il incarne avec une sensibilité qu'on ne lui connaissait pas ce père tiraillé entre sa détresse, sa colère et sa culpabilité. Zeller livre un drame psychologique, certes assez classique (peut-être trop), mais qui se montre bouleversant sans jamais tomber dans le patho. Un film dont les images ne marqueront pas, mais d'une puissance et d'une sobriété qui laisse sans voix au moment du générique de fin... Partager

  • SIMONE, LE VOYAGE DU SIÈCLE

    SIMONE, LE VOYAGE DU SIÈCLE ❤️❤️💛 ​ POUR - Le film rend clairement hommage à cette grande dame qui se sera battue toute sa vie pour le droit et la liberté. Et ça reste tellement d'actualité que ça résonne souvent fortement avec notre époque... - Le film rempli parfaitement son rôle didactique. - Le côté non linéaire du film peut déstabiliser mais finalement apporte une certaine cohérence aux propos - Rebecca Marder est impériale, tout comme Elodie Bouchez, qui interprète la mère et leur relation fonctionne à merveille. - C'est propre et très académique... CONTRE - ... trop académique. - Dahan n'épargne aucun cliché au spectateur. - Le film démarre sur une Simone qui écrit ses mémoires... face à la mer... et sa voix off ne quittera plus le film, jusqu'à en devenir assez lourde par moment. - Il sort littéralement les violons avec une musique omniprésente qui rend l'ensemble extrêmement patho... - Tu as l'impression que Dahan vient de découvrir le traveling tant il en use et abuse enchaînant les plans stylisés... à défaut d'être utiles... - Tu sens que Elsa Zylberstein est totalement investie par le film, mais malgré sa prestation, son grimage est un peu gênant Partager

  • DANS SES YEUX

    DANS SES YEUX ❤️❤️❤️❤️ ​ 1974, Buenos Aires. Benjamin est obsédé par une enquête dont il était en charge 25 ans plus tôt et décide d’écrire un roman sur cette histoire. DANS SES YEUX est un très grand polar Argentin, mais aussi une grande histoire d’amour. On naviguera continuellement entre les deux genres, sans que l’un ne prenne jamais le dessus. Dans sa première partie, le film prendra son temps pour poser les personnages et les liens qui les unissent, mais dans sa seconde moitié il prendra une tout autre dimension et proposera une intensité qui ne lâchera plus le spectateur. Le côté thriller est d’une grande efficacité, avec cette ambiance étouffante et des éclairs de génie au niveau de la mise en scène. Le film multiplie les scènes marquantes, comme ce plan séquence dans un stade qui est un modèle du genre. On notera aussi cette scène d’interrogatoire d’une tension extrême. La romance est subtilement déployée tout au long du film et est d’une sensibilité la rendant d’autant plus touchante. De nombreux plans silencieux s’attardent sur les regards des personnages qui en disent plus que le moindre dialogue : amour, colère, dégout, pitié… la moindre émotion en est décuplée. Et de l’émotion, le spectateur va en être submergé, tant le scénario se concentre sur les failles de ses protagonistes. D’autant plus qu’il y sera souvent question de thèmes universel, comme les regrets, la quête d’amour ou de vérité et comment le passé peut finir par nous empêcher de vivre… Seul petit bémol, les maquillages sur les vieillissements ne sont pas des plus aboutis, mais on pardonnera bien ce défaut, qui sera vite effacé par KO reçu par un final d’une puissance folle. Partager

  • SECOND TOUR

    SECOND TOUR ❤️❤️💛 ​ Albert Dupontel fait partie de ces cinéastes dont le simple nom suffit à me faire aller découvrir leurs films au cinéma. Et à l'annonce de son nouveau film, je m'attendais à une comédie extrêmement caustique sur le monde politique, mais on est loin de ça et on a plutôt une fable moderne dans la lignée de ses deux derniers films, mais je ne rentrerai pas dans les détails. Il nous offre une nouvelle fois un film empreint de son univers décalé. L'humour est très présent, avec même quelques passages à mourir de rire, souvent dû au toujours aussi génial Nicolas Marié. On retrouve la tendresse particulière qui est devenu sa signature et offre de vrai moments de poésie. Et au fil de ses œuvres, Dupontel confirme une nouvelle fois son don pour faire jouer sa caméra et proposer des plans très inspirés. D'autant plus que la photographie est splendide, même si elle rappelle celle de ADIEU LES CONS. Mais même si je retrouve pas mal de choses que j'aime dans son univers, plusieurs détails me gênent énormément... Le scénario, même s'il est surprenant dans un premier temps, est finalement très prévisible. Quand le cœur du sujet arrive, tu te doutes immédiatement où le film veut aller... et il y va... Et à multiplier les thèmes et les genres, le film à tendance à s'éparpiller et devenir assez bordélique. Le film cumule les scènes humoristiques mais il m'a semblé très sage dans l'ensemble, alors que le sujet laissait espérer que Dupontel pousse les curseurs à fond... Mais surtout, même si on ne peut que louer ses talents de metteur en scènes, il y a bizarrement énormément de CGI et de fonds verts dont la qualité douteuse ne m'a pas aidé à rentrer dans le film. Pire, je l'ai vu il y a trois semaines, et même si certains passages hilarants sont restés gravés, et ont sauvé le film, pour le reste, il s'est estompé dans mon esprit au fil des jours. Bref, pas un mauvais film en soit, il est même divertissant, mais clairement j'ai eu l'impression d'assister à un petit Dupontel et pour le coup, c'est une déception... Partager

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