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- Gardiennes : Festival OFF 2024
GARDIENNES ❤️❤️❤️❤️❤️ Ce "seule en scène" nous dresse le portrait de 10 femmes issues d’une même famille sur quatre générations Ces gardiennes des secrets, sur la condition de la femme, se livrent à nous comme à un journal intime. Elles y abordent leurs souffrances et leurs espoirs, leurs sexualités pas forcément épanouies, leurs difficultés face à la contraception, les avortements clandestins, les fausses couches, la violence de leur mari… tous ces sujets qui devaient rester secrets et contre lesquels elles se battaient au quotidien… et qui résonnent bizarrement avec l’actualité… Mais la grande force de ce spectacle, plus que les thèmes abordés ou la beauté du texte, c’est incontestablement sa comédienne Fanny Cabon qui est d’une justesse rare dans l’interprétation de ces dix femmes. Pas une fausse note et pas d’artifice ou de stéréotype pour te faire croire en ces personnages. Elle vient te transpercer en plein cœur pour t’arracher des émotions. Tout au long du spectacle, tu ressens le public réagir, par des gestes ou des sons. Et là tu te dis, elle a tout gagné et que son spectacle est une pure réussite. J’en suis ressorti abasourdi, le ventre noué, le cerveau en ébullition et surtout avec le sentiment d’avoir assisté à quelque chose de rare. Parce que Les Gardiennes est un spectacle magnifique et INDISPENSABLE Merci à Lilian pour m’avoir proposé d’aller le voir Et surtout un GRAND merci à Fanny Cabon pour m’avoir offert ce qui restera certainement un de mes plus gros coup de cœur de cette édition 2019 Partager
- ABOUT KIM SOHEE
ABOUT KIM SOHEE ❤️❤️❤️❤️ Ce film Coréen est basé sur un fait divers qui a bouleversé le pays et qui pour le coup m’a mis une jolie petite baffe… On y suit donc Kim Sohee, une étudiante, passionnée de danse, au caractère bien trempé et qui, en intégrant un stage, se verra pourtant broyée par un système ultra-libéral. Le film dresse un portrait glaçant de la société Coréenne où les libertés individuelles sont écrasées par l’aliénation au travail à laquelle sont soumis les citoyens. Que ce soit, dans le monde du travail, dans le milieu scolaire, la famille, c’est assez sidérant de voir la façon dont ils sont continuellement confrontés à un culte de la performance, à la compétition, et à la comparaison aux autres… Mais si le film est aussi fort, c’est surtout grâce à son écriture, qui nous offre presque deux films en un, avec deux point de vues différents, mais complémentaires, et rendant le message du film encore plus puissant. On passera ainsi, d’un drame social et d’un portrait humain, à un polar tout aussi passionnant. Par contre, on peut se questionner sur le nom du film pour les salles françaises : son titre original NEXT SOHEE prend tellement plus de sens… Ici, il n’y a aucune fioriture, et pourtant on sombre en même temps que l’héroïne. C’est d’une justesse et d’une subtilité qui impressionne. La mise en scène est très sobre, avec notamment très peu de passages musicaux mais qui viennent savamment souligner les propos du film. Un film sociétal implacable et qui laisse sans voix lors d’un dernier plan extrêmement fort de sens. Partager
- MAYA, UNE VOIX :
MAYA, UNE VOIX ❤️❤️💛 On y suit l'enfance de Maya Angelou, une femme emblématique des États-Unis qui a combattu pour les droits de la communauté noire. C'est du théâtre musical où les cinq comédiennes, qui alterneront comédie et chants, seront accompagnées en live par un pianiste. La mise en scène rythmée, elles ne quitteront jamais là scène, jusqu'à leurs changements de personnages qui se feront à vue. Les chants Gospel, en plus d'être une des forces du spectacle, immergent le spectateur dans les années 30. Je dois avouer que j'ai quand même eu du mal à rentrer dans l'histoire, mais la deuxième partie où Maya découvre son amour pour la littérature m'a totalement emporté par sa poésie. Partager
- DREAM SCENARIO
DREAM SCENARIO ❤️❤️❤️💛 Voici un film au high-concept assez génial et surtout très bien exploité. Paul, un professeur d’université ordinaire, voit sa vie chamboulée lorsqu’il se rend compte qu’il apparait dans les rêves de plus en plus de personnes. Je n’irai pas plus loin, et je vous déconseille d’ailleurs de regarder la bande annonce pour garder un maximum de surprise. Le film prouve une nouvelle fois le talent de A24 pour proposer des films qui sortent des standards. Il va prendre des tournures assez surprenantes, en jouant avec les genres et les émotions des spectateurs. Kristoffer Borgli nous propose une comédie grinçante mais aussi un miroir de notre société, avec des réflexions sur les réseaux sociaux, la pensée collective ou la cancel culture. Mais surtout, il offre à Nicolas Cage un rôle en or, cet acteur phare des années 90, qui c’était perdu dans les limbes nanardesques depuis une vingtaine d’années… Il joue ce loser maladroit avec une sincérité le rendant terriblement attachant. Il est au centre du film et le spectateur est perdu avec lui au milieu de cette histoire complètement folle. Le film ressemble parfois à un épisode XXL de BLACK MIRROR, et même si il s’essouffle un peu, il a la bonne idée de ne faire qu’1h40 pour nous proposer une comédie corrosive qui vaut amplement le détour. Partager
- PAST LIVES – NOS VIES D’AVANT
PAST LIVES – NOS VIES D’AVANT ❤️❤️❤️❤️ Dès sa première scène, le film m’a attrapé, sans jamais ne me relâché… On y voit trois personnes accoudées à un bar en train de discuter, mais au lieu de les entendre eux, on entend en off un couple imaginant quelle est la vie de ces trois personnes, et évidement c’est ce que nous fera découvrir le film. PAST LIVES, c’est l’histoire de deux enfants Coréens de 12 ans qui tombe amoureux, mais voient leur histoire s’envoler quand la jeune fille doit partir vivre aux USA. 12 ans plus tard, les réseaux sociaux leurs permettent de se recontacter pour un temps. 12 ans après, ils se rencontre et se retrouvent confrontés à cet amour qui n’a jamais vraiment existé et qui malgré les années passés pourrait bien être là… Ça commence comme une comédie romantique, mais la manière dont le film est traité, ça part finalement aller dans une autre direction. C’est un film sur les amours d’enfance et ce qu’ils forgent en nous, sur ces pas qu’on n’a jamais osé franchir, sur les non-dits, sur l’identité culturelle et le déracinement, sur ce que l’on abandonne mais aussi ce que l’on gagne en retour… Le film est d’une pudeur et d’une délicatesse infinie, accordant énormément de sens au moindre regard, geste ou silence. C’est empreint de romantisme, de nostalgie et d’une mélancolie qui crie au spectateur de vivre l’instant présent. C’est malin, d’une profonde justesse et ça évite à éviter les clichés du genre tout en réussissant à bouleverser le spectateur, sans jamais en faire des caisses. Et puis ça cite ETERNAL SUNSHINE OF THE SPOTLESS MINE, alors forcément je perds toute objectivité et je fonds… Je fonds comme avec ce final qui aura réussi à me toucher en plein cœur. Partager
- LES MARCHANDS D'ÉTOILES : Festival OFF 2024
LES MARCHANDS D'ÉTOILES ❤️❤️❤️💛 Alors que le public s'installe, les comédiens sont déjà en train de s'affairer dans l'imposant décor du sous-sol de cette boutique de tissus.C'est une chose rare de voir des décors aussi élaborés au OFF, et le spectateur se retrouvera immergé dans l'histoire. On retrouve donc la famille Martineau qui, pour subsister pendant cette période de guerre, fournie les fameuses étoiles jaunes que les juifs sont contraints de porter. Un équilibre précaire qui va être chamboulé par l'arrivée d'un personnage dans leur univers. La première partie de la pièce prendra un certain temps à nous présenter ses personnages, avec leurs dilemmes et les choix auxquels ils sont confrontés. Et c'est sûrement une force de l'écriture qui dépeint ses protagonistes avec une grande justesse. Ici rien n'est blanc ou noir et on est bien dans la zone grise, où la guerre contraindra les personnages à faire des choix. Le casting brille par son naturel, avec surtout un fabuleux Guillaume Bouchède, dans le rôle du père à la fois drôle et tendre, qui apporte énormément d’humanité à son personnage. Ça commence sous le signe de la bonne humeur, les enjeux mettront du temps à s'installer, mais petit à petit, la tension monte crescendo et la dramaturgie fera l'effet d'un rouleau compresseur. Car au final, le public sera bien face à une tragédie, même si l'humour judicieusement distillé permettra au public de reprendre son souffle. Julien Alluguette nous offre un spectacle qui sonne vrai et nous pose la question « Et nous, qu’aurions nous fait ? » Partager
- CIVIL WAR
CIVIL WAR ❤️❤️❤️💛 Contrairement à ce que pourrait laisser penser l’affiche, on est loin d’un film à grand spectacle, même si le film propose un climax extrêmement impressionnant. On a affaire ici à un road movie dystopique, aussi froid que réaliste, nous faisant vivre le conflit à travers les yeux d’un petit groupe de reporters de guerre, dont les clichés seront au centre du montage d’Alex Garland. Il y a d’emblée un dilemme moral qui s’installe entre le spectateur et les protagonistes, qui n’est pas sans rappeler l’excellent NIGHT CALL. Leur obsession de cette chasse à la vérité, les poussant à risquer leur vie pour obtenir une photo, tout en faisant abstraction de ce qui ce passe devant leur yeux, préférant prendre un cliché d’une personne mourante plutôt que de lui venir en aide… Ce qui fait qu’un manque d’attachement s’installe envers les personnages et a tendance à nous laisser à distance. Pour autant, le film enchaine les scènes aussi marquantes que déstabilisantes, d’autant plus qu’il fait le choix de ne pas développer le côté politique du film. On est dépourvu de repère et l’horreur semble pouvoir surgir de chacune de leurs rencontres, quelque soit leur camp. Il s’en suit de terribles scènes anxiogènes, comme lors de la terrifiante rencontre avec le personnage de l’excellent James Plemons. Et même si le reste du casting n’est pas en reste, on retiendra surtout la jeune Cailee Spaeny qui vole la vedette, en proposant le personnage le plus intéressant… Alors, oui, j’ai eu du mal à m’impliquer dans l’histoire et ses personnages mais j’étais pourtant constamment fasciné par ce qui se déroulait devant mes yeux. Et puis, il y a ce final époustouflant où le film prend une tout autre envergure, aussi bien dans son propos que dans l’intensité et l’émotion… Partager
- BABYLON
BABYLON ❤️❤️❤️❤️❤️ 15 janvier 2023, et déjà la certitude d’avoir vu ce que le cinéma nous proposera de mieux cette année… Damien Chazelle, après m’avoir déjà bluffé avec WHIPLASH et LA LA LAND, livre pour moi avec BABYLON son meilleur film, et même un des films les plus fous de l’histoire du cinéma. Un film somme d’une puissance créatrice complètement démesurée. Mais quelle claque, quel spectacle !!! BABYLON, c’est un ovni fou. Un mélange entre LA LA LAND et LE LOUP DE WALL STREET. C’est grandiose, excentrique, drôle, provocateur, surprenant, complètement barré, profond … Mais c’est surtout un IMMENSE hommage au 7e art. Je pensais pourtant que c’était Spielberg qui allait nous offrir la plus belle déclaration d’amour au cinéma de l’année avec son THE FABELMANS, mais Chazelle vient de mettre la barre tellement haut !!! Le film dure plus de trois heures et pourtant on en redemanderait. Ca va à deux cent à l’heure. C’est une débauche de démesure, avec notamment une première demi-heure complètement folle dont on ressort épuisé lorsque le titre apparait. Et le rythme du film ne retombe que rarement, les scènes s’enchainent et nombreuses sont celles qui deviendront cultes. Chazelle livre une démonstration de la puissance de sa réalisation. Dans cette débauche d’images et de musique, tout est millimétré. La mise en scène est hallucinante et cumule les plans plus bluffants les uns que les autres, sublimés par une photographie qui en met plein les yeux. Chaque figurant a sa place, donnant souvent des airs de comédie musicale, un genre qu’il aime particulièrement et ça se sent… Ca mélange d’ailleurs les genres à outrance, passant du film musical, à la comédie (avec des scènes hilarantes), au film de gangsters, voir même au film d’horreur… On rit, on pleure, on tremble, on est choqué… On est constamment secoué et c’est un véritable plaisir de participer à ce festival d’émotions… Et même si le film pourra perdre une partie du public avec son côté provocateur, excentrique et bordélique, il y a bien un point qui mettra tout le monde d’accord : la fabuleuse musique de Justin Hurwitz, qui offre une BO incroyable. Son Jazz énergique est à l’image du film, et apporte un rythme endiablé d’autant plus qu’il colle parfaitement au montage frénétique du film. Car oui, on retrouve les thèmes chers au réalisateur, le Jazz justement (et pourtant je ne suis pas ce qu’on peut appeler un fan du genre…), la comédie musicale, l’aboutissement de ses rêves… Et forcément, un mot sur Margot Robbie. Elle est magistrale, sensuelle, enflamme la pellicule et livre de loin sa plus grande prestation. Mais attention, malgré son côté excentrique, le film ne brille pas que par la forme et il n’en oublie pas le fond. C’est très référencé et il se focalise sur l’évolution du cinéma, la place de ses stars et celle des spectateurs avec une sublime mise en abîme saisissante. Certains dialogues, comme celui de Brad Pitt, face à une journaliste, sont même extrêmement puissants. Il rend ainsi un vibrant hommage à tous ceux qui nous font vibrer dans les salles obscures et montre à quel point cet art peut nous faire vivre des émotions folles. Et que dire de cette scène finale, qui à elle seule est à l’image du film : un CHEF D’ŒUVRE, et m’aura fait dressé les poils et fondre en larme par sa puissance. Partager
- THE FABELMANS
THE FABELMANS ❤️❤️❤️❤️💛 C’est peut-être le film que j’attendais le plus cette année. Spielberg est clairement LE cinéaste qui m’a fait tomber amoureux du septième art, et donc le voir réaliser un film inspiré de sa jeunesse où il raconte comment il est tombé amoureux du cinéma, forcément ça me faisait rêver. C’est sûrement son film le moins spectaculaire, mais aussi le plus personnel et c’est un véritable bonheur de découvrir ce récit d’apprentissage sur sa passion et le pouvoir que peuvent avoir les images. Le film rentre directement dans le sujet, avec ce petit Sam qui va pour la première fois au cinéma, ce qui sera à l’origine de son obsession… Il y a bien sûr la découverte de cet art à une époque où le numérique n’existait pas et où il fallait tout inventer. Il livre ainsi un très bel hommage à l’artisanat cinématographique. Que ce soit le montage où la mise en scène, il fallait se débrouiller pour faire croire au spectateur ce qu’il se passait sous ses yeux. Le film aurait pu tomber dans le fan service, mais même si plusieurs de ses œuvres sont effectivement citées, c’est fait de façon très discrète, souvent au détour d’un simple cadre… Son film est bien sûr une véritable lettre d’amour au cinéma, mais aussi à ses parents, qui sont au cœur du récit, et surtout à sa mère, interprétée par une très grande Michelle Williams. Ce n’est pas étonnant de voir à quel point la cellule familiale éclatée a imprégné une grande partie de sa filmographie. Et puis, il y a ces choses qui semblent une évidence en voyant le film : Rappelez-moi par quel moyen les humains communiquent avec les extra-terrestres dans RENCONTRE DU TROISIEME TYPE ? (Sa mère était pianiste, son père informaticien…). Le film va cumuler les seconds rôles, souvent savoureux, avec une galerie de personnages hauts en couleurs. Chacun sera, à sa manière, une étape dans ce parcours initiatique. On pense notamment au grand oncle, au meilleur ami du père, la petite amie, on bien même ce caméo exceptionnel que je vous laisserai découvrir. Après, je dois bien avouer que, malgré tous mes éloges, j’ai tout de même une limite avec le film. Quand il aborde la vie lycéenne du héros, on n’est pas loin de tomber dans le cliché, avec ce gentil élève persécuté par la star du lycée, forcément TRES méchante… Mais là encore, l’intelligence de Spielberg fait qu’il arrive tout de même à en tirer quelque chose de très intéressant sur le pouvoir que peut avoir le cinéma. Mais malgré ce détail, son film aura été pour moi un vrai cadeau, jusqu’à son délicieux final. Et comme dit sa mère au petit Sam au début du film « Quand tu sortiras du cinéma, tu ne pourras plus t’arrêter de sourire », et effectivement à la sortie de la salle, ce fût bien le cas… Partager
- JOHN WICK 1-2-3-4
JOHN WICK 1-2-3-4 J’étais passé totalement à côté de cette licence, et j’ai profité de la sortie du 4e opus pour rattraper mon retard. Après, je dois avouer que je ne suis pas un grand amateur du genre, et force est de constater que pour apprécier la proposition, il va falloir faire pas mal de concessions… Au niveau scénario, c’est extrêmement simpliste et déjà vu avec cette histoire de vengeance. D’autant plus que la mythologie des films tient sur une organisation secrète d’assassins à laquelle on ne croit pas une seconde. Sans compter que c’est un peu un festival de facilités et autres incohérences, comme cette propension assez hallucinante d’enchainer les scènes où les personnages s’entre-tuent en public sans que ça ne semble gêner personne… Si on ajoute à cela la pléiade de rôles plus caricaturaux les uns que les autres, clairement on pourrait se dire que ça ne brille pas par son écriture… MAIS… Si sur le fond il y a beaucoup de chose à redire, ce n’est pas pour ça qu’on va voir ce genre de film. Sur la forme c’est une toute autre histoire. Car pour ce qui est des scènes d’actions, c’est du TRES grand spectacle. De ce point de vue, les films sont impressionnants et extrêmement généreux en terme d’action. Ils enchainent les combats où les chorégraphies impressionnent par leurs précisions, d’autant plus que la mise en scène fait la part belle à de longs plans qui offrent une très bonne lisibilité et permettent de profiter au mieux du spectacle. Les scènes d’action brutales et violentes sont vraiment maitrisées et souvent inventives. On frôle parfois le grand n’importe quoi, mais c’est extrêmement fun et jouissif, donc on pardonnera facilement devant le plaisir ressenti. A cela, on peut ajouter un travail sur les lumières et les décors qui viennent en mettre plein les yeux. Et même, si le 3e opus en fait des caisses, avec notamment un Keanu Reeves plus increvable que Terminator, au final la licence réussit haut la main son objectif : offrir au spectateur du grand divertissement. Puis JOHN WICK 4… Un maxi best of de la franchise, qui en fait l’apothéose de la saga avec PLUS de tout… PLUS de scènes d’action et PLUS généreux dans ce qu’il offre aux spectateurs. Avec des chorégraphies PLUS maitrisées que jamais, qui à l’heure du tout numérique font vraiment plaisir à voir. Une mise en scène PLUS inspirée et inventive, proposant par exemple un plan séquence dingue qui fera certainement date dans le cinéma d’action. Le film est PLUS décomplexé et PLUS déjanté, faisant même de son côté invraisemblable et WTF un atout. De même pour ses personnages toujours PLUS caricaturaux, mais parfois savoureux, comme à cet assassin… aveugle… incarné par un Donnie Yen en grande forme. On a le droit à un Keanu Reeves PLUS increvable que jamais, en faisant presque un running gag de la saga. Et bien sûr PLUS de chien (parce que c’est John Wick…). Mais surtout, c’est toujours PLUS beau, avec des éclairages souvent somptueux, ça en met souvent plein les yeux et propose quelques plans magnifiques. Alors, oui, comme le reste de la franchise, ça ne brille pas par son scénario et on a parfois l’impression d’être devant un jeu vidéo, mais tout est assumé pour au final offrir le spectacle dantesque que le spectateur est venu chercher… Partager
- Le meilleur twist que Shyamalan pourrait nous offrir : réussir à refaire un bon film…
TRAP ❤️ Le meilleur twist que Shyamalan pourrait nous offrir : réussir à refaire un bon film… Mais quel enfer, ce film ! Décidément, plus les années passent, plus il devient évident que Sixième Sens et Incassable étaient des coups de chance. Depuis, Shyamalan n’a cessé d’enchaîner, au mieux, des films moyens et, bien souvent, des purges comme PHÉNOMÈNES, LE DERNIER MAÎTRE DE L'AIR, AFTER EARTH, OLD, ou bien celui qui nous intéresse aujourd’hui : TRAP… Rien ne va dans ce film. Il est censé raconter la chute d’un psychopathe piégé par la police, mais c’est le spectateur qui se retrouve pris au piège pendant toute la durée du film… Bon, on passera vite fait sur un détail, mais dans le monde de Shyamalan, pendant un concert, il y a plus de monde qui se balade dans les couloirs à acheter des frites et des T-shirts que de gens qui regardent le show… Mais si seulement il n’y avait que ça… C’est un festival de scènes plus débiles les unes que les autres, d’incohérences, de facilités scénaristiques et de personnages secondaires au QI d’une huître. Tout n’est que prétextes stupides pour que notre protagoniste passe à travers les mailles du filet. On se demanderait presque si ce n’est pas un personnage caché de la trilogie du réalisateur sur les super-héros (son pouvoir : avoir une chance inouïe). On passe notre temps à être affligé par la débilité du scénario, ce qui a au moins eu le mérite de me faire rire tant ça va loin dans le n’importe quoi… Puis vient le moment où le film pourrait s’arrêter, mais NON !!! Il décide de lancer son fameux twist pour que le film parte dans une deuxième partie qui ferait passer la première pour du Godard… Et là, il n’y a même plus de mots pour décrire le naufrage. Et le film n’est même pas sauvé par l’acting, car entre Josh Hartnett qui réussit l’exploit d’avoir un jeu d’acteur à la hauteur de son charisme, et le réalisateur qui nous inflige sa fille… (Euh, on avait dit que depuis le flop AFTER EARTH, on arrêtait de faire jouer les gamins…). Alors, niveau mise en scène, ce n’est pas mauvais, mais par pitié, il faut qu’il arrête d’écrire ses films !!! Partager
- YÉ ! (L'EAU) : Festival OFF 2024
YÉ ! (L'EAU) ❤️❤️❤️💛 Parce que le OFF, ce n'est pas uniquement du théâtre. La scène est couverte de bouteilles d'eau vide, un élément qui sera central et l'objet de toutes les convoitises dans ce spectacle à couper le souffle. Les douzes artistes Guinéens vont se battre devant nos yeux pour accéder à la moindre goutte. Acrobates et cascadeurs accomplis, ils vont enchaîner des tableaux tous plus fous les uns que les autres, sur le rythme d'une musique urbaine. Des chorégraphies à la précision d'orfèvre qui interdit la moindre erreur. Le Circus Baobab impressionne par son énergie et la virtuosité de leurs acrobaties. Le collectif y est continuellement mis en avant. Face à leurs prouesses, le temps est régulièrement suspendu un instant avant de recevoir des salves d'applaudissements plus que méritées. On a aussi le droit à quelques très beaux moments plus oniriques ou bien des séquences de contorsions saisissantes. Du TRÈS grand show, un spectacle époustouflant qui plaira au plus grand nombre Partager