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BILAN FESTIVAL OFF 2024

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Clap de fin pour la saison 2024 !

Clap de fin pour une édition 2024 assez particulière, mais particulièrement intense. Il m’aura fallu trois jours pour remettre de l’ordre dans mes émotions et redescendre de mon petit nuage, mais le moment que j’attends le plus chaque année est bel et bien terminé et voici le temps du bilan.

De cette édition, je me souviendrai d’abord de ce sentiment bizarre avec ses rues et ses salles quasiment désertes les premiers jours. Il faut dire que le OFF n’a pas été aidé cette année. Entre le décalage des dates dû aux JO, les législatives et l’Euro de foot, le démarrage a été compliqué et c’était triste de voir ces artistes jouer dans des salles presque vides…

Mais petit à petit, les spectateurs sont arrivés, les salles se sont remplies, et les spectateurs ont enfin pu rendre hommage à tous ces artistes sur scène qui se démènent pendant trois semaines pour notre plus grand plaisir.

Trois semaines où c’est toujours avec le même plaisir que j’emmène chaque année de plus en plus de personnes avec moi découvrir le festival, et c’est surtout un bonheur de les voir revenir les années suivantes.

Trois semaines à flâner dans ces rues couvertes d’affiches et à croiser ces artistes qui redoublent d’imagination pour vendre leurs spectacles.

Trois semaines d’échanges et de partage avec les autres festivaliers à débattre de nos coups de cœur dans les files d’attente.

Trois semaines à retrouver des amis pour déguster une bière à l’Explo ou manger une tartine chez Ginette, qui sont un peu devenus mes QG du OFF au fil des années…

Trois semaines et 52 spectacles vus…

Le rythme a été assez effréné, où le moindre moment où je ne travaillais pas aura été consacré à cette passion : le théâtre. Clairement, j’ai eu de gros coups de fatigue sur la fin, mais le jeu en valait une nouvelle fois la chandelle, ne serait-ce que pour le déluge d’émotions ressenties.

Il faut dire que cette année, j’ai eu très peu de déceptions et surtout une pléiade d’excellents spectacles.

Je retiendrai bien sûr avant tout cet immense coup de cœur pour ARIANNE, UN PAS AVANT LA CHUTE, qui aura conclu de la plus belle des manières cette superbe édition. Tout comme la surprise venue de nulle part qu’aura été pour moi LE GRAND JOUR (sur le fond comme sur la forme, la pièce frôle la perfection).

Mais aussi :
• La vague d’émotions que m’a fait ressentir Katia Ghanty dans LES FROTTEMENTS DU CŒUR
• Les mises en scène inventives de JE M’APPELLE GEORGES et 1984
• Le génie de la troupe du Grenier de Babouchka qui m’a ébloui avec leur CYRANO DE BERGERAC, alors que je ne suis clairement pas adepte des classiques
• Les barres de rire de THE LOOP et UNE BONNE BIÈRE
• Le fabuleux show son et lumières des DRUM BROTHERS
• L’idée de génie de narration de CLASSEMENT SANS SUITE rendant son propos extrêmement fort
• La nouvelle pépite, d’une formidable justesse, de Daguerre avec son DU CHARBON DANS LES VEINES, avec un très grand Jean-Jacques Vannier
• Les chorégraphies étourdissantes de MICHELLE, DOIT-ON T’EN VOULOIR D’AVOIR FAIT UN SELFIE À AUSCHWITZ
• Ce cœur transpercé par Anne De Peufeilhoux dans CEUX QUI RESTENT
• L’intelligence du discours et la puissance du jeu des comédiennes dans LES MAUX BLEUS
• Ces splendides portraits de couple que sont RING et VOYAGE À NAPOLI, à la fois drôles et touchants
• La puissance du jeu hallucinante de Véronique Augereau dans APRÈS LE CHAOS
• La leçon de tolérance et de liberté d’un 4211 KM
• Le plaisir de faire découvrir LE PORTEUR D’HISTOIRE et sa leçon de mise en scène

Dimanche, le ciel pleurait littéralement la fin du festival, l’orage et la pluie inondant les rues et arrachant les affiches, puis le soleil est revenu, comme une pointe d’espoir pour nous donner rendez-vous l’année prochaine.

Et je ne vais pas vous le cacher, j’ai tellement hâte de remettre ça...

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