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JE M'APPELLE ASHER LEV

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❤️❤️❤️❤️❤️

Décidément, après m'avoir émerveillé pendant trois semaines, le festival OFF en gardait sous le capot et vient de me proposer un immense coup de coeur.

Asher Lev, nait dans une famille juive orthodoxe du New York des années 40.
Passionné par la peinture, il va se retrouver tiraillé entre son art, sa religion et l'amour que lui porte ses parents.

Le spectale va alterner les moments où Asher Lev sera le narrateur de sa propre histoire, et les scènes du quotidien de ce jeune artiste.

La pièce brille par la qualité de son texte, avec un grand soin apporté aux relations entre les personnages, offrant des échanges remplis de sens et jamais manichéens.
Mais c'est clairement le jeu de ses comédiens qui la propulse au sommet.
Martin Karmann est impressionnant et livre des moments d'une grande puissance théâtrale qui captive le public.
Et que dire de Guillaume Bouchède... Ce comédien ne cesse de me bluffer. Il y a tellement de nuances dans sa palette de jeu.
Qu'il incarne le père ou le mentor de notre héros, il le fait avec un naturel déconcertant en réussissant à chaque fois à toucher le spectateur ou bien en lui décrochant un sourire, grâce à une réplique ou une mimique, et toujours avec une subtilité qui laisse admiratif.

La relation père-fils qu'ils réussissent à installer est admirable, coincés entre l'amour qu'ils se portent et les valeurs qu'ils défendent, faisant de cette histoire une terrible tragédie.
Elle donne lieu a des dialogues très pertinents, comme cet échange sur le sens de l'art.
De même les liens qui ce tissent entre Asher et Jacob Khan, l'artiste qui le prend sous son aile, sont extrêmement forts.

La mise est scène sobre et est aidée par un jeu judicieux avec les lumières, ainsi que cette immense fenêtre servant de décor, et son propos métaphorique lourd de sens.

Une véritable pépite forte en émotions et un hymne à la liberté d'expression.

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