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LE PETIT COIFFEUR

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❤️❤️❤️❤️💛

Quand on rentre dans la salle, une première chose impressionne, le sublime décor nous immergeant dans cet appartement (et ce salon de coiffure) d'après guerre.

Juin 1944, Chartres vient tout juste d'être libéré. Dans la famille Giraud, on est coiffeur de père en fils. Suite à la mort de son père, Pierre et sa mère reprennent le salon de coiffure familial. Lise, institutrice du village, va entrer dans leur vie et viendra la chambouler...

La pièce commence comme une comédie romantique légère, mais comme à son habitude Jean-Philippe Daguerre mélangera les genres et elle se transformera vite en tragédie poignante.

L'enchainement de courtes scènes apporte du rythme et mêlera la grande histoire et cette histoire d'amour.
Il y sera question d'une page sombre de l'histoire, avec le comportement aveugle de certains français suite à la libération, d'amour maternel, de pardon... Autant de sujets traités avec énormément de justesse grâce à un texte admirable.

Daguerre offre une part belle aux femmes qui sont au cœur de cette pièce. Brigitte Faure impressionne par son jeu, comme lors de ce monologue qui, devant la puissance de son jeu, laissera sans voix, aussi bien son interlocuteur que le public.
Charlotte Matzneff, avec un personnage ambiguë, prouve l’étendue de son talent, et vient nous toucher en plein cœur, après nous avoir fait rire dans "Adieu monsieur Haffmann".

Mais clairement, le personnage qui marquera le public, sera Jean, le frère du coiffeur, littéralement attachant, grâce au jeu tout en finesse d'Arnaud Dupont, et qui apportera une touche de poésie.

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