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ROUILLE ET PAILLETTES

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❤️❤️❤️

Une montagne russe impressionnante mais qui peut donner la nausée

24 heures après avoir vu le spectacle, je ne sais toujours pas quoi en penser, mais ce qui est sûr, c’est que c’est un ovni qui divisera le public.

Donc, voici une famille pas comme les autres : les Clapier.
Une famille déjantée, au bord de la crise de nerfs, qui passe son temps à se hurler dessus pour exprimer ses sentiments.
Ça jongle constamment avec les styles, les modes de narration et les ruptures de rythme.
Régulièrement, ça part loin dans le grotesque, dans la distorsion de la réalité, et j’avoue qu’ils m’ont régulièrement perdu dans le délire. Mais régulièrement, ils m’ont récupéré, par leur humour grinçant, ou certains moments étonnamment plus profonds et poétiques.

Car oui, le spectacle est un énorme bordel, totalement assumé, mélangeant le réel et les fantasmes de ses personnages.
Et d’ailleurs, il faut bien lui reconnaître son sens du rythme effréné. D’autant plus que la scénographie apporte quelques moments sublimes.
Souvent très dynamique avec un décor et des corps constamment en mouvement, elle offre aussi des moments suspendus qui amènent un côté fantaisiste.

Les comédiens en font des caisses, en hurlant parfois jusqu’à l’overdose. Mais là aussi, ça colle avec cette famille et son univers, et les comédiens incarnent parfaitement leurs personnages.
Martin Durrmann se montre même assez bluffant par moments, comme lorsqu’il se lance dans un numéro de danse assez saisissant.

Alors, oui, clairement, je ne suis pas rentré totalement dans le délire, mais ce qui est sûr, c’est qu’avec les années il me restera inévitablement des moments de cet ovni théâtral.
Et rien que pour ça, est-ce qu’ils n’auraient pas réussi leur pari ?

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